Mercredi, c'était l'atelier des débutantes à Yendane. Yassine, Coumba, Jaqueline, Rama et Khady sont venues. Toutes les cinq voulaient s'asseoir aux pupitres d'en avant (je crois que certaines ont besoin de lunettes ...), mais il y avait seulement quatre places.
Elles se sont tassées pour entrer toutes les cinq dans la rangée d'en avant. ça reflette vraiment bien la conception de l'espace appliquée ici, notamment dans les transports :
Quand il n'y a plus de place, on peut toujours en prendre un de plus ...
C'est le cas dans les taxis de brousse, qui transportent jusqu'à 25 personnes dans une boite de truck ... et ces femmes en ont visiblement l'habitude.
Elles ont donc commencé à travailler, très concentrées, se cognant les coudes en écrivant. J'avais envie de rire à les voir ainsi écrasées, mais elles étaient très sérieuses ! Je me suis dit qu'elles étaient vraiment belles, cordées comme ça sur les memes bancs d'école qu'occupaient leurs enfants quelques heures plus tot !
Lundi passé je suis allée au Lac Rose pour une réunion de Mer et Monde. Nous nous réunissons comme ça toutes les trois semaines, pour échanger sur nos expériences. ça fait toujours plaisir de voir les autres stagiaires et de les entendre raconter leurs temps forts et leurs annecdotes.
Je me suis donc levée à 5h30 du matin pour rejoindre Nadine et Marie-Claude à Thies, et de là partager un taxi jusqu'au Lac Rose. Quand j'ai quitté la maison, Henriette était déjà debout, pour aller remplir des bassines d'eau au robinet.
Le site du Lac Rose est l'une des attractions touristiques du Sénégal. L'eau du lac est ... rose, à cause d'une algue particulière, et il y a tellement de sel qu'on flotte, si on veut se baigner là-dedans. Selon les reflets du soleil, moi j'appelerais ça le Lac Brun, mais c'est très joli !
Sur le bord de la plage, il y a des gens qui travaillent à extraire le sel pour le vendre. Il y en a de grandes buttes blanches. Il parait que c'est un travail très dommageable pour la santé.
Il y a aussi des hordes de vendeurs embulants qui viennent nous proposer des peintures, colliers, vases, hotels, restaurants visites guidées ... on oublie facilement ce que c'est que d'etre traitée en touriste !
La réunion a lieu dans un hotel, question de nous permettre de décompresser un peu et de prendre une pause de la réalité que nous vivons en stage. C'est assurément agréable ... mais en meme temps c'est un choc de passer de l'un à l'autre dans la meme journée.
Par exemple, pendant la réunion, je me suis mise à observer un employé de l'hotel qui arrosait la pelouse bien verte qui borde le site ... et j'ai pensé à ce qu'on m'a dit sur les récoltes de cette année à Yendane : les feves et les arachides ont séché, parce qu'il n'y a pas eu assez de pluie.
Pendant que les gens de yendane se battent pour trouver les fonds nécessaires à la construction d'un chateau d'eau qui alimentera la communauté, les touristes peuvent profiter d'une piscine creusée dans un hotel qui appartient à un étranger (nous l'avons rencontré).
J'ai profité de la piscine et j'ai passé une belle journée, mais je n'ai pas pu m'empecher de penser que la réalité est absurde : j'aurais aimé pouvoir transporter toute cette eau à Yendane ... mais la solution n'est pas aussi élémentaire et elle dépasse mes intentions ... le soir meme, j'étais de retour au village ; j'ai pris ma douche avec 3 litres d'eau et j'ai soupé en m'éclairant à la chandelle .... mais je vis que je l'ai choisi, alors que les gens que je cotoie sont nés dedans.
Faute de pouvoir changer ces paradoxes, je me dis que j'ai de la chance de faire partie de ceux qui peuvent en profiter, et que cette chance doit venir de pair avec certaines responsabilités.
vendredi 30 novembre 2007
samedi 24 novembre 2007
Le petit nouveau
Clothilde, une voisine, a donné naissance à un petit garçon la semaine passée. Elle a accouché à la maison avec une sage-femme, comme la plupart des femmes du village. L'hopital, c'est pour les riches ...
A son huitième jour, le bébé est introduit dans la communauté par une rituel, autour du thème du mil. Le mil est très important pour les sénégalais, c'est très nourissant et on en mange beaucoup, en bouillie, en couscous, en espèces de boulettes avec de l'eau et du sucre (c'est vraiment bon ... mais on dirait trop des pommes de route, ha ha ha).
Ce matin donc, je suis allée faire un tour chez Clothilde pour assiter au rituel ... mais je suis arrivée en retard et c'était déjà fini ! Pour que je puisse voir (et aussi parce qu'ils étaient contents que je puisse photographier le bébé), la famille a décidé de refaire la petite cérémonie une deuxième fois ... ce bébé-là va etre vraiment bien intégré !
La mère de Clothilde a fabriqué une pate avec de la farine de mil et de l'eau. Elle en a fait des traits blancs sur le visage de sa fille et sur celui du bébé. On a ensuite placé les mains du bébé et de la mère au-dessus d'un panier, pour y verser des grains de mil. Finalement, Clothilde a posé un voile sur sa tete et sa mère a versé le reste des grains de mil dessus, pour qu'ils se répendent sur le seuil de la maison.
Pour les détails de la symbolique, il va falloir que je m'informe ...
Après j'ai décidé d'aller me promener aux champs, avant qu'il ne fasse trop chaud. Il y avait beaucoup de gens affairés à récolter les feuilles de baobab avec leurs grands coupe-coupes ... ils grimpent vraiment haut !!!
J'ai voulu prendre un raccourci traversant un champ, et tout d'un coup, ça s'est mis à me piquer sur les jambes ... sur le coup j'ai pensé que j'avais marché sur un nid de foumis. Mais non, quand j'ai relevé ma jupe j'ai trouvé une belle collection de chardons (des "craquias" en bon québécois ... ou prononcé à la française comme matante Diane) J'ai du marcher dans une talle ... vive les pantalons ! (j'avais mis une jupe à cause de la cérémonie)
... et puis j'ai vu des oiseaux pareils comme Zazou ! :o)
A son huitième jour, le bébé est introduit dans la communauté par une rituel, autour du thème du mil. Le mil est très important pour les sénégalais, c'est très nourissant et on en mange beaucoup, en bouillie, en couscous, en espèces de boulettes avec de l'eau et du sucre (c'est vraiment bon ... mais on dirait trop des pommes de route, ha ha ha).
Ce matin donc, je suis allée faire un tour chez Clothilde pour assiter au rituel ... mais je suis arrivée en retard et c'était déjà fini ! Pour que je puisse voir (et aussi parce qu'ils étaient contents que je puisse photographier le bébé), la famille a décidé de refaire la petite cérémonie une deuxième fois ... ce bébé-là va etre vraiment bien intégré !
La mère de Clothilde a fabriqué une pate avec de la farine de mil et de l'eau. Elle en a fait des traits blancs sur le visage de sa fille et sur celui du bébé. On a ensuite placé les mains du bébé et de la mère au-dessus d'un panier, pour y verser des grains de mil. Finalement, Clothilde a posé un voile sur sa tete et sa mère a versé le reste des grains de mil dessus, pour qu'ils se répendent sur le seuil de la maison.
Pour les détails de la symbolique, il va falloir que je m'informe ...
Après j'ai décidé d'aller me promener aux champs, avant qu'il ne fasse trop chaud. Il y avait beaucoup de gens affairés à récolter les feuilles de baobab avec leurs grands coupe-coupes ... ils grimpent vraiment haut !!!
J'ai voulu prendre un raccourci traversant un champ, et tout d'un coup, ça s'est mis à me piquer sur les jambes ... sur le coup j'ai pensé que j'avais marché sur un nid de foumis. Mais non, quand j'ai relevé ma jupe j'ai trouvé une belle collection de chardons (des "craquias" en bon québécois ... ou prononcé à la française comme matante Diane) J'ai du marcher dans une talle ... vive les pantalons ! (j'avais mis une jupe à cause de la cérémonie)
... et puis j'ai vu des oiseaux pareils comme Zazou ! :o)
vendredi 16 novembre 2007
Y fa cho *
* c'est du québécois
La semaine passée, on a eu droit à de forts vents d'est ... quand l'air vient du continent, il est très chaud, et en plus il transportait du sable qui s'infiltrait partout ! Il fallait laisser les portes et les fenetres fermées pour ne pas avoir à balayer toutes les quinze minutes. J'avais l'impression d'avoir plein de sable dans les cheveux, les yeux ... et surtout dans le nez !
Le vent s'est levé le jour ou je vais à Dougnane pour les ateliers d'alphabétisation. Il y avait des nuages de sable sur la route... et pas un chat ; les gens attendent que le soleil baisse avant de retourner aux champs. Comme il n'y avait vraiment personne (c'est très rare, d'habitude je pense etre toute seule et tout d'un coup j'entends "Oyrat !", "salut!") j'en ai profité ... pour chanter, ha ha ! Je trouvais que la toune de Daniel Bélanger s'inscrivait bien dans le décor :
Et ça sent le poussière
Le vent embrasse la terre
De chastes baisers
Parce que je suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
Je vais continuer ...
J'ai donc chanté et marché comme ça jusqu'à Dougnane, les chèvres me regardant passer, et quand je suis arrivée l'eau de ma gourde était chaude ... pas tiède là, chaude !
Mais les vents d'est ont cessé et la température est revenue à la normale ... je n'ai pas de thermomètre, mais je dirais que l'après-midi il fait dans les 25 degrés ... le matin il y a une petite rosée et c'est presque frais.
L'événement de la semaine : j'ai trouvé un scorpion dans ma chambre ! Il est tombé du plafond ... je ne savais meme pas que ça gripait, ces betes-la. Il a péri sous un coup de gougoune ... mais avant la touriste a pris le temps de sortir de son appareil photo.
C'est très efficace, le coup de gougoune !
Pour répondre à papa, oui, je m'entend très bien avec les gens que je cotoie au village. Tout le monde est tres accueillant et j'ai maintenant mes petites habitudes : aller au champ avec Henriette, jaser au robiter en allant remplir mon bidon d'eau ... C'est certain que les différences culturelles font en sorte que je n'ai pas forcément les memes intérets et préoccupations que les gens qui m'entourent, mais ça n'empeche pas d'avoir des discussions tres interessantes. Une truc que j'ai remarqué : c'est difficile de faire des jokes, ils ne les pognent pas !!! lol
La semaine passée, on a eu droit à de forts vents d'est ... quand l'air vient du continent, il est très chaud, et en plus il transportait du sable qui s'infiltrait partout ! Il fallait laisser les portes et les fenetres fermées pour ne pas avoir à balayer toutes les quinze minutes. J'avais l'impression d'avoir plein de sable dans les cheveux, les yeux ... et surtout dans le nez !
Le vent s'est levé le jour ou je vais à Dougnane pour les ateliers d'alphabétisation. Il y avait des nuages de sable sur la route... et pas un chat ; les gens attendent que le soleil baisse avant de retourner aux champs. Comme il n'y avait vraiment personne (c'est très rare, d'habitude je pense etre toute seule et tout d'un coup j'entends "Oyrat !", "salut!") j'en ai profité ... pour chanter, ha ha ! Je trouvais que la toune de Daniel Bélanger s'inscrivait bien dans le décor :
Et ça sent le poussière
Le vent embrasse la terre
De chastes baisers
Parce que je suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
Je vais continuer ...
J'ai donc chanté et marché comme ça jusqu'à Dougnane, les chèvres me regardant passer, et quand je suis arrivée l'eau de ma gourde était chaude ... pas tiède là, chaude !
Mais les vents d'est ont cessé et la température est revenue à la normale ... je n'ai pas de thermomètre, mais je dirais que l'après-midi il fait dans les 25 degrés ... le matin il y a une petite rosée et c'est presque frais.
L'événement de la semaine : j'ai trouvé un scorpion dans ma chambre ! Il est tombé du plafond ... je ne savais meme pas que ça gripait, ces betes-la. Il a péri sous un coup de gougoune ... mais avant la touriste a pris le temps de sortir de son appareil photo.
C'est très efficace, le coup de gougoune !
Pour répondre à papa, oui, je m'entend très bien avec les gens que je cotoie au village. Tout le monde est tres accueillant et j'ai maintenant mes petites habitudes : aller au champ avec Henriette, jaser au robiter en allant remplir mon bidon d'eau ... C'est certain que les différences culturelles font en sorte que je n'ai pas forcément les memes intérets et préoccupations que les gens qui m'entourent, mais ça n'empeche pas d'avoir des discussions tres interessantes. Une truc que j'ai remarqué : c'est difficile de faire des jokes, ils ne les pognent pas !!! lol
samedi 10 novembre 2007
Katik*
* katik = cuisiner
Maintenant qu'on me laisse utiliser le bruleur au gaz toute seule, je cuisine mes soupers ... yé ! C'est une bonne chose, parce que tout les femmes s'affairent tout le temps comme des fourmis, alors si elles ont à cuisiner pour moi en plus ... et aussi parce que ça donne un petit répit à mon estomac ! Tout ce qu'on me cuisine est super bon ... mais souvent très huileux ! Je suis donc passée de l'huile à la margarine ... et je ne pensais pas pouvoir etre si enthousiaste a cause d'un produit hydrogéné, ha ha !
La cousine Ernestine, 18 ans, me regarde souvent cuisiner et elle reste très sceptique en ce qui concerne mes capacités. La première journée, elle voulait tout faire à ma place : "nous, on ne fait pas comme ça ... attends, je vais te montrer !" J'ai fini par lui dire que si je fais les choses différemment, ça peut etre mangeable quand meme, et que si je veux apprendre à cuisiner avec leur matériel qui n'est vraiment pas comme chez nous, il faut bien que j'essaie ...
Ernestine me laisse donc cuisiner, mais je sais qu'elle n'est pas convaincue ... cela dit, je suis bien contente qu'elle soit autour, parce que j'ai souvent des questions ! Les ustensiles et les ingrédients circulent beaucoup d'une cuisine a l'autre ici, et elle sait les trouver mieux que moi ...
Cette semaine, j'ai fait des spaghettis. Après avoir égouté mes nouilles, je jette mon eau dans un coin et elle disparait dans le sable. Ernestine commente : "ce n'est pas bien, il ne faut pas faire ca. l'eau chaude doit toujours etre recuperee dans un pot. On la jette quand elle est froide"; Je remercie Ernestine pour l'information et je lui demande pourquoi il ne faut pas mettre de l'eau chaude sur le sol. Elle me repond : "je ne sais pas, mais ce n'est pas bien".
Parfois, "je ne sais pas" veut dire "je ne peux pas l'expliquer en français" ...
J'ai donc arreté de jeter mon eau par terre, mais je n'arrivait pas a trouver une explication rationnelle à cette habitude. Adèle, une animatrice de Mer et Monde qui q grqndi dans un village, m'a finalement fourni une réponse : la tradition affirme que les ancetres se trouvent dans le sol, sous le village ... il faut éviter de les déranger en leur jetant de l'eau chaude dessus.
Voilà, j'ai ébouillanté les ancetres de la famille Thiaw en préparant mes spaghettis !
Maintenant qu'on me laisse utiliser le bruleur au gaz toute seule, je cuisine mes soupers ... yé ! C'est une bonne chose, parce que tout les femmes s'affairent tout le temps comme des fourmis, alors si elles ont à cuisiner pour moi en plus ... et aussi parce que ça donne un petit répit à mon estomac ! Tout ce qu'on me cuisine est super bon ... mais souvent très huileux ! Je suis donc passée de l'huile à la margarine ... et je ne pensais pas pouvoir etre si enthousiaste a cause d'un produit hydrogéné, ha ha !
La cousine Ernestine, 18 ans, me regarde souvent cuisiner et elle reste très sceptique en ce qui concerne mes capacités. La première journée, elle voulait tout faire à ma place : "nous, on ne fait pas comme ça ... attends, je vais te montrer !" J'ai fini par lui dire que si je fais les choses différemment, ça peut etre mangeable quand meme, et que si je veux apprendre à cuisiner avec leur matériel qui n'est vraiment pas comme chez nous, il faut bien que j'essaie ...
Ernestine me laisse donc cuisiner, mais je sais qu'elle n'est pas convaincue ... cela dit, je suis bien contente qu'elle soit autour, parce que j'ai souvent des questions ! Les ustensiles et les ingrédients circulent beaucoup d'une cuisine a l'autre ici, et elle sait les trouver mieux que moi ...
Cette semaine, j'ai fait des spaghettis. Après avoir égouté mes nouilles, je jette mon eau dans un coin et elle disparait dans le sable. Ernestine commente : "ce n'est pas bien, il ne faut pas faire ca. l'eau chaude doit toujours etre recuperee dans un pot. On la jette quand elle est froide"; Je remercie Ernestine pour l'information et je lui demande pourquoi il ne faut pas mettre de l'eau chaude sur le sol. Elle me repond : "je ne sais pas, mais ce n'est pas bien".
Parfois, "je ne sais pas" veut dire "je ne peux pas l'expliquer en français" ...
J'ai donc arreté de jeter mon eau par terre, mais je n'arrivait pas a trouver une explication rationnelle à cette habitude. Adèle, une animatrice de Mer et Monde qui q grqndi dans un village, m'a finalement fourni une réponse : la tradition affirme que les ancetres se trouvent dans le sol, sous le village ... il faut éviter de les déranger en leur jetant de l'eau chaude dessus.
Voilà, j'ai ébouillanté les ancetres de la famille Thiaw en préparant mes spaghettis !
lundi 5 novembre 2007
Des pinottes ...
C'est le temps de la récolte des arachides ! Au Sénégal, des pinottes, il y en a partout ... Charles-Antoine t'aurais des problèmes ici ! On en fait surtout de l'huile et de la pate ... pis y'a juste les stagières qui mettent ça sur leur pain le matin, chez les Sénégalais, le beure de pinottes, ça pogne pas !
Les plans d'arachides sont arrachés et ramenés à la maison en grosses bottes. Après il faut enlever les cacahuètes des racines, avant de les écailler une à une ... ce qui est devenue l'activité principale des après-midi ! C'est bon des arachides fraiches, c'est un peu sucré ... mais la première fois je pense que j'en ai trop mangé ...
Vendredi soir les jeunes ont fait un petit feu de camp (c'est rare ça) et ont mis un chaudron à demi rempli de sable dessus. Puis ils ont enfoui les arachides en écailles dans le sable. UNe demi-heure après on avait des pinottes grillées. Ils ont insisté pour remplir mes poches, pour que j'aie des réserves ... c'était chaud, hé hé !
Les plans d'arachides sont arrachés et ramenés à la maison en grosses bottes. Après il faut enlever les cacahuètes des racines, avant de les écailler une à une ... ce qui est devenue l'activité principale des après-midi ! C'est bon des arachides fraiches, c'est un peu sucré ... mais la première fois je pense que j'en ai trop mangé ...
Vendredi soir les jeunes ont fait un petit feu de camp (c'est rare ça) et ont mis un chaudron à demi rempli de sable dessus. Puis ils ont enfoui les arachides en écailles dans le sable. UNe demi-heure après on avait des pinottes grillées. Ils ont insisté pour remplir mes poches, pour que j'aie des réserves ... c'était chaud, hé hé !
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